Critiques

Jean QUÉMÉRÉ et l’école de Rouen Lorsqu’un peintre figuratif en arrive enfin à imposer son talent et sa personnalité, amateurs et artistes n’ont de cesse de lui trouver, de lui attribuer des origines envers l’école de Rouen. Et, pourtant, s’il existe des manières diversifiées, c’est bien au sein de l’école normande qu’elles existent et il ne viendrait jamais à l’esprit de confondre la manière de Pinchon ou de Bordes, de Guilbert ou de Dumont, pourtant liés par l’impression. C’est aussi que l’on doit considérer comme une quête de l’émotion et de l’effet, puisée à même sur le motif. Et Dieu sait  si Jean Quéméré est un fervent adepte de la peinture en prise directe avec la nature, quelle que soit la dimension du format, où se retrouve toujours une touche généreuse et dynamique dans une volonté chaleureuse et franche de composition autour des sites magnifiés avec une simplicité active par une connaissance technique incontestable. Audace, réussite, sensibilité et émotion : que de grâces réunies dans ces peintures de Jean Quéméré qui n’ont plus besoin de complaire pour convaincre.

André RULLAN

Il m’est souvent apparu en 27 ans de peinture et 16 ans de galeriste de rencontrer des artistes très talentueux et dont la personnalité troublante de force et d’émotions envahissait mon esprit et troublait mon regard. J’ai tout de suite senti que Jean QUÉMÉRÉ avait ce plus... Cette lumière que j’attendais de croiser un jour. Le gestuel de son écriture, la virilité de l’empattement, la poésie sincère... Sans calcul sortie d’un premier jet, d’un premier souffle, avec ses yeux perçants et rieurs qui scrutent l’étincelle du point de fuite, la hardiesse du coloriste qui s’avère metteur en page d’un théâtrale et violent coup de pinceau, tel fut la découverte de cet homme sans concession, sans l’envie de faire pour plaîre mais contient de ce faire plaisir. Il peint comme d’autres respirent cette nature au charme envoûtant que Jean QUÉMÉRÉ domine, parce qu’il la comprend et qu’il l’aime. Insatisfait, il revient toujours vers la découverte de sa prochaine création qu’il veut plus réelle, plus intense que la précédente. PEINTRE d’extérieur, Jean QUÉMÉRÉ par vent ou tempête capte l’atmosphère de l’instant présent. PEU de ses toiles sont retoucher en atelier, il préfère la spontanéité des moments passés avec la toile. APRÈS, je lui consacre ma passion de le vendre et de le faire découvrir à ceux qui n’ont pas le temps de RÊVER.

Gérard BOUDIN

QUÉMÉRÉ Un boulimique de la couleur Peintre spontané, misant d’abord sur son instinct, son sentiment inné de la nature, il crée entre le spectateur et lui cette immédiate complicité que tant de ses confrères recherchent sans toujours l’obtenir. Sa production impressionnante, que d’aucuns jugent trop abondante tant son auteur s’active à passer d’un sujet à l’autre, recèle de délectables paysages, déclinant toutes les nuances de la lumière ambiante. Quéméré est un homme d’extérieur, qui aime à l’évidence affronter le grand air, de la brise la plus suave et tiède au vent marin battant les grèves de son souffle indompté.?L’huile lui sied comme une évidence. Avec Jean QUÉMÉRÉ, on sait à quoi s’en tenir.?Les motifs d’inspiration ne lui font guère défaut. Il s’en va sillonner les routes, sachant dès le premier coup d’œil trouver l’accord sensible, la mise en page qui vous tiendra captif dès que vous subirez le charme de la toile. Enlevées dans une gestuelle qui frappe par sa justesse, ses compositions vous submergent.?La touche est franche, sans retenue. L’intention suit le gré du désir.?Honfleur offre de bien belles pages, sans avoir l’air de pasticher ce qu’il a tant de fois eu l’impression de voir ailleurs. Les rues de Rouen retrouvent leur atmosphère inimitable, les plages et les étangs vibrent sous la lumière, les barques rêvent langoureusement, Notre-Dame et les Champs-Élysées acquièrent ce je ne sais quoi d’intemporel et la neige, frémissante, armoriée, se pare de voluptueuses irisations. Quéméré passe de la couleur vive aux nuances nocturnes, des grèves crépitantes de soleil aux tons feutrés du crépuscule. La toile très fréquemment s’impose, et avec cet bonhomie souveraine des œuvres imprégnées d’émotion.C’est ce qui fait la force de cette peinture qui, sans cette qualité essentielle, perdrait peut-être son étonnant pouvoir de séduction.

Luis PORQUET « Les Affiches de Normandie »
  • 2007 - Médaille Assemblée Nationale
  • 2006 - 1er prix du salon Ganfa - Nantes (44)
  • 2004 - Grand prix Salon de Saint Maurice (94)
  • 2004 - Médaille de Conseil Général - Salon d'Albert (80)
  • 2004 - Croix de vermeil « Mérite et Dévouement Français »
  • 2002 - Médaille du Centre Culturel - Salon d'Ablon (94)
  • 2002 - Nommé Académicien - Section Art par l'Accdemia Internazionale « Greci-Marino » - Italie
  • 2002 - Grand prix Biennale de Marennes d'Oléron (17)
  • 2002 - 1er prix du salon du Mans (72)
  • 2000 - Prix de la Ville - Groupement Artistique et Littéraire Albertin - 45ème salon - Albert (80)
  • 2000 - Médaille d'Argent Salon Arts en Val de Lys - Wervicq Sud (59)
  • 1999 - 2ème prix Salon des Indépendants Normands - Rouen (76)
  • 1999 - Croix d'Argent « Mérite et Dévouement Français »
  • 1997 - Prix du Public 1er Salon d'Art Figuratif de Châtellerault (86)
  • 1996 - Premier Prix du Salon de Chartres (28)
  • 1996 - Médaille de Bronze « Arts, Sciences et Lettres »
  • 1996 - Médaille d'Or « Mérite et Dévouement Français »
  • 1995 - Médaille de Bronze Salon de la Rochelle (17)
  • 1993 - Médaille d'Argent « Mérite et Dévouement Français »
  • 1992 - 1er prix de la Société des Poètes et Artistes de France
  • 1991 - 1er prix Festival de Magné - Deux-Sèvres (79)
  • 1991 - 1er prix Salon de Franqueville Saint Pierre (76)
  • 1989 - Mention Spéciale Salon Expression - Notre Dame de Gravenchon (76)
  • 1989 - Prix de l'Office de l'Action Culturelle - Lannion (22)
  • 1987 - Mention - Salon des Indépendants Normands - Rouen (76)